Le RESEAU DE SUIVI ENFANT VULNERABLE (RSEV)

Votre enfant est né à moins de 33 semaines d’aménorrhée (SA), ou dans un contexte de naissance difficile, le Réseau Périnat Guyane vous propose d’accompagner son développement jusqu’à l’âge de 7ans afin d’assurer la continuité et la coordination de son suivi après la sortie de l’hôpital.

Pourquoi?

Après des semaines d’hospitalisation, ces bébés prématurés rentrent à la maison. La plupart évoluent bien mais certains peuvent présenter quelques difficultés de développement, il est donc important d’assurer un suivi prolongé.

Ce suivi va examiner les étapes progressives du développement de l’enfant dans sa richesse et sa diversité:

  • La motricité globale : tenue assise, marche…
  • La motricité fine : manipulation, graphisme…
  • La vue, l’audition
  • La communication, le langage
  • Le comportement à la maison et en société
  • L’intégration à l’école et les apprentissages

A quoi vous engagez-vous en adhérant au Réseau?

Pour adhérer au Réseau, vous allez signer une charte d’engagement définissant les droits et devoirs de chacun avant la sortie d’hospitalisation de votre enfant. De votre côté, l’adhésion au Réseau signifie essentiellement deux choses :

  • que vous acceptez de faire suivre votre enfant par un médecin pilote jusqu’à l’âge de 7ans.
  • que vous acceptez que les informations médicales concernant votre enfant soient accessibles à tous les professionnels du Réseau qui s’occupent de lui.

La charte d’engagement est révocable, par vous, à tout moment après en avoir informé le Réseau de suivi.

Le médecin pilote

Le Réseau regroupe des professionnels du territoire Guyanais formés au suivi et à la prise en charge des enfants nés prématurément.

Ces médecins pilotes peuvent être soit des médecins de PMI, des médecins libéraux, des médecins du CAMSP ou des médecins hospitaliers.

Votre enfant sera suivi lors de consultations spécifiques centrées sur son développement qui durent environ 1h selon le calendrier ci-contre.

Les autres professionnels

  • Psychomotricien ou kinésithérapeute : bilan à 6 mois d’AC et 18 mois d’AC, peut être demandé avant les 6 mois de l’enfant si le médecin pilote décèle un retard des acquisitions psychomotrices, un développement moteur insuffisant ou perturbé
  • Kinésithérapeute: sur demande du médecin pilote devant troubles posturaux, du tonus musculaire, de la motricité…
  • Neuropsychologue: pour bilan, sur prescription médicale, à 4ans.
  • Orthoptiste: pour bilan, sur prescription médicale, est conseillé pour tous les enfants à 9/12 mois, 2 ans et 5 ans.
  • Psychologue ou pédopsychiatre selon les besoins
  • Les services de soins: HAD, CAMSP…

Un carnet de suivi a été élaboré et suivra votre enfant à chacune de ses consultations. Cela permettra une traçabilité de son suivi par chaque professionnel. Un projet de logiciel partagé est en cours.

L’inclusion au réseau de suivi est pour le moment possible pour les enfants résidants dans les communes du littoral et sera étendu dès que possible dans l’intérieur du territoire.

Les structures spécialisées

Le Suivi Réseau peut-être proposé en collaboration avec le CAMSP (Centre d’Action Médico-Sociale Précoce). Ce sont des établissements des PEP973 qui s’adressent aux enfants de 0 à 6 ans présentant :

  • Des risques de troubles du développement
  • Des déficits sensoriels, moteurs et/ou mentaux

Ils sont dotés d’équipes pluridisciplinaires : médecin, psychomotriciens, ergothérapeutes neuropsychologue... Leurs missions sont d’assurer le dépistage, des actions de prévention, une prise en charge adaptée aux besoins de chaque enfant, et une préparation à l’orientation vers les structures extérieures.

Il existe 4 CAMSP en Guyane : Cayenne, Kourou, Awala-Yalimapo et Saint Laurent du Maroni.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter les sites internet suivants : 

Pour les professionnels : 

La PREMATURITE

Une naissance est dite prématurée si elle survient avant 8 mois et demi de grossesse, soit 37 semaines d’aménorrhée. En fonction des circonstances de votre fin de grossesse et de la probabilité d’accouchement prématuré, l’équipe médicale pourra prendre la décision de vous transférer vers une maternité avec un niveau de soins adapté à votre situation.

On peut distinguer quatre niveaux de prématurité :

  • Naissance avant 25 semaines d’aménorrhées (5 mois et demi de grossesse) : extrême prématurité
  • Naissance entre 25 et 27 semaines d’aménorrhées (entre 5 mois et demi et 6 mois de grossesse) : très grande prématurité
  • Naissance entre 28 et 32 semaines d’aménorrhées (entre 6 mois et 7 mois de grossesse) : grande prématurité
  • Naissance entre 33 et 36 semaines d’aménorrhées (entre 7 mois et 8 mois de grossesse) : prématurité moyenne

On peut distinguer deux types de prématurité :

  • Prématurité spontanée : due à la rupture prématurée des membranes (ou ouverture de la poche des eaux) ou à des contractions précoces. Elle représente 50% des naissances prématurées en France.
  • Prématurité induite : elle est provoquée par l’équipe médicale en raison de risques encourus par la mère et/ou l’enfant. Les facteurs pouvant conduire à un déclenchement sont notamment une hémorragie maternelle, un retard de croissance intra-utérin ou une hypertension artérielle sévère. L’hypertension artérielle peut entraîner des complications importantes comme la pré-éclampsie ou l’éclampsie.
PREMA

Si votre enfant né avant sa date de naissance prévue, il aura besoin d’une assistance car ses organes et son système immunitaire ne sont pas suffisamment matures. Cinq organes sont particulièrement sensibles : le cerveau, les poumons, le tube digestif, les reins et le canal artériel. 

Cette prématurité conduira à proposer une surveillance et une prise en charge spécifique.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter les sites internet suivants : 

Pour les professionnels : 

Les structures et services de prise en charge

Trois maternités publiques et un établissement privé sont disponibles sur le territoire, présentant des niveaux de soins différents :

  • Le Centre hospitalier de Cayenne (CHC) : niveau 3.

Les maternités de niveau 3 sont équipées pour les soins de néonatologie et pour la réanimation néonatale. Celles-ci ont pour objet la surveillance et les soins spécialisés des nouveau-nés présentant des détresses graves à la naissance.

  • Le Centre hospitalier de l’Ouest Guyanais à Saint Laurent du Maroni (CHOG) : niveau 2B.

Les maternités de niveau 2B disposent d’une unité de soins intensifs néonataux et d'un service de néonatologie. Celles-ci recouvrent la surveillance et les soins spécialisés des nouveau-nés à risques et ceux dont l'état de santé nécessite une surveillance après la naissance.

  • Le Centre hospitalier de Kourou (CHK) : niveau 2A.

Les maternités de niveau 2A disposent d'un service de néonatologie. Celui-ci recouvre la surveillance et les soins spécialisés des nouveau-nés à risques et de ceux dont l'état nécessite une surveillance après la naissance.

  • La maternité de l'hôpital privé Saint Gabriel à CAYENNE : niveau 1.

Les maternités de niveau 1 sont destinées à la prise en charge des femmes dont la grossesse ne présente pas de risque particulier et des nouveau-nés à terme qui ne nécessitent que des soins de puériculture. 

Selon la prématurité de votre enfant, celui-ci sera hospitalisé dans l’une des quatre unités de médecine et réanimation néonatale :

  • La réanimation néonatale : elle prend en charge les nouveau-nés présentant des détresses graves. On y retrouve les très grands prématurés et les enfants souffrant de pathologies lourdes. Cette unité est spécialisée dans la prise en charge des soins critiques du nouveau-né, elle dispose de nombreux matériels permettant de prendre en charge les nouveau-nés
  • Les soins intensifs : ils accueillent les bébés qui ont besoin de surveillance accrue et de soins techniques
  • La néonatologie : elle accueille les prématurés en fin de parcours réanimatoire afin de préparer le retour à domicile, ou les nouveau-nés nécessitant une surveillance régulière après la naissance ne permettant pas le maintien en maternité avec leur maman.
  • L’unité kangourou : unité de néonatologie rattachée à la maternité, elle permet l’hospitalisation de l’enfant au plus proche de sa maman, tout en lui apportant les soins dont il a besoin (photothérapie, antibiotiques,…)

L’hospitalisation

L’unité dans laquelle sera hospitalisé votre enfant dépend de son stade de prématurité et des soins dont il a besoin. Les extrêmes et grands prématurés sont accueillis en réanimation néonatale. Ce niveau de prise en charge n’est disponible qu’à Cayenne. Pour les autres stades de prématurité, l’orientation se fait en fonction des besoins de prise en charge du nouveau-né (néonatologie, soins intensifs, unité kangourou). Certains enfants peuvent progressivement passer par plusieurs services en fonction de l’évolution de leur état. 

Une équipe pluridisciplinaire formée à la prise en charge des nouveau-nés prématurés s’occupera de votre enfant tout au long de son hospitalisation et vous accompagnera. 

Votre bébé sera placé dans un incubateur, plus connu sous le nom de couveuse, afin de maintenir sa température corporelle à un niveau constant comme s’il était encore dans votre ventre. Un certain nombre de dispositifs médicaux pourront être présents dans la chambre de votre enfant pour l’aider à assurer ses fonctions premières (aide respiratoire, perfusion, aide alimentaire, etc.). D’autre part, des examens complémentaires pourront être prescrits par l’équipe médicale à des fins diagnostics ou de contrôle (radiographies, prélèvements, etc.).

Cet environnement inhabituel très médicalisé, peut être effrayant pour certains parents. Vous pouvez poser toutes vos questions à l’équipe présente dans le service qui vous expliquera l’utilité de chacune des machines, le déroulement de l’hospitalisation et vous donnera des nouvelles sur l’évolution de l’état de santé de votre enfant.

Si besoin, vous pouvez vous faire accompagner par un psychologue (demandez s’il y en a un dans le service) ou faire appel à une aide extérieure.

En fonction de l’amélioration de l’état de santé de votre enfant et de votre désir, l’équipe pourra vous proposer de participer à certains soins tels que la toilette et le change. Ces moments vous permettront de renforcer les liens que vous entretenez avec votre bébé. Lorsque votre enfant sera en capacité de s’alimenter seul, vous pourrez également le nourrir au sein ou au biberon.

Lorsque le pédiatre jugera que l’état de santé de votre enfant ne nécessite plus une hospitalisation, votre bébé pourra rentrer à la maison. La durée de séjour dépend de l’état de santé de chaque enfant et de son évolution. Si votre enfant est né avant 33 semaines d’aménorrhées et que vous avez accepté qu’il intègre le réseau de suivi de l’enfant vulnérable, les médecins vous remettront son carnet de suivi renforcé avec son carnet de santé

Le retour à domicile peut être source de joie mais aussi d’anxiété. N’hésitez pas à poser toutes vos questions au pédiatre avant la sortie de l’hôpital. Par ailleurs, une fois rentrée, vous pourrez demander conseil au médecin qui suivra votre enfant ou à la PMI. 

Dans certaines situations, notamment lorsque votre enfant est atteint d’une pathologie, le médecin pourra prescrire une Hospitalisation à Domicile (HAD), permettant une sortie plus précoce de l’hôpital. Les professionnels de l’HAD (pédiatres, puéricultrices, infirmières, sages-femmes, diététiciennes) réaliseront les soins de votre enfant à votre domicile, plusieurs fois par semaine.

Les visites

En tant que parents, vous pourrez rendre visite à votre enfant ce qui permettra de maintenir le lien parent-enfant et de favoriser le développement de liens d’attachement.
Afin de pouvoir entrer dans le service en toute sécurité pour les enfants qui y sont hospitalisés, vous devrez passer par un sas d’habillage et revêtir une sur-blouse. Afin de vous protéger et de protéger les autres, vous devrez vous laver les mains à l’eau et au savon ou à la solution hydro-alcoolique selon les recommandations affichées pour limiter les risques de contaminations. Le lavage des mains reste la mesure la plus efficace pour prévenir la transmission de virus/bactéries.
A la fin de votre visite, vous pourrez ôter ces équipements de protection au même endroit et récupérer vos effets personnels si vous les aviez laissés au vestiaire.
Concernant les visites de la fratrie ou des autres membres de la famille, certains établissements disposent d’une galerie de visite qui est un couloir vitré depuis lequel on peut observer l’enfant sans risquer de faire pénétrer des microbes dans sa chambre. Renseignez-vous sur le fonctionnement du service en la matière.

Les SOINS SPECIFIQUES

Les soins de développement

Au cours de son hospitalisation, votre enfant va recevoir différents soins. Sa prise en charge doit veiller à respecter son rythme veille/sommeil, quand votre enfant dort c’est là que son cerveau se développe.

Les soins de développement permettent d’adapter la prise en charge à chaque enfant, en réduisant le stress généré par les stimulations extérieures.

Les soins de développement sont basés sur :

  • L’observation et l’interprétation des comportements des nouveau-nés
  • Des interventions spécifiques permettant l’adaptation à la vie extra-utérine (positionnement, etc.)
  • L’implication des parents dans les soins de leur enfant

Les soins de développement placent le nouveau-né au cœur du soin et en font un acteur central de son développement. Ils visent le bien-être de celui-ci, en réduisant le stress et l’inconfort.

Aujourd’hui, il est devenu évident que la prévention de la douleur est une priorité des soins, notamment envers les enfants prématurés. Afin de rendre moins douloureux les gestes techniques couramment pratiqués, un regroupement des soins est effectué et des moyens non-médicamenteux sont utilisés, parmi eux : l’utilisation de succion non-nutritive à l’aide d’une tétine ou de solution sucrée, le peau-à-peau, l’allaitement maternel et l’emmaillotement/enveloppement.

Les soins de développement consistent notamment à reproduire l’environnement intra-utérin : niveau bas de lumière, faible niveau sonore, etc. En effet, il faut veiller à maintenir la chambre dans un état de calme et une faible luminosité pour favoriser la récupération et ne pas imposer d’agressions environnementales au nouveau-né fragilisé et provoquer un inconfort chez ce dernier. Les enfants prématurés ressentent les choses de manière exacerbée et ne sont pas en capacité de se protéger de ces stimulations.

Les soins de développement encouragent les contacts avec les parents, quels qu’ils soient (physique, sonore, olfactif). Dans cette vision, le peau-à-peau, ou soin kangourou, est mis en avant. Ce soin consiste à placer l’enfant contre la poitrine d’un de ses parents, peau contre peau, seulement vêtu d’une couche et d’un bonnet. Une couverture, un pangui ou un lange doit recouvrir le dos du bébé afin de conserver la chaleur. Cette pratique permet une bonne régulation de la température du nouveau-né qui dépensera donc moins d’énergie pour se réchauffer. Les autres bénéfices pour le nouveau-né sont : amélioration de la stabilité cardio-respiratoire, augmentation des périodes de sommeil profond, effet anti-douleur lors de soins douloureux, diminution des épisodes de pleurs, initiation de l’allaitement maternel, développement de comportement d’attachement par contact, visuel, stimulation olfactive, émission de sons appelant une réponse des parents, etc. Ce soin présente également des avantages pour les parents : diminution du stress, amélioration des interactions et des liens d’attachement parents-enfants, stimulation de la lactation.

Dans un premier temps, si votre enfant est fragile et assisté par plusieurs machines, la toilette sera réalisée dans l’incubateur et consistera simplement à nettoyer les plis cutanés. Lorsque votre enfant présentera un meilleur tonus, le bain enveloppé pourra être mis en place. Ce-dernier consiste à savonner le nouveau-né dans un lange ou directement dans l’eau du bain pour lui permettre de rester contenu et au chaud. L’immersion dans l’eau peut être faite avec le lange qui sera retiré progressivement une fois l’enfant placé dans le bain, laissant des repères sécurisants et diminuant la variation de températures. En tant que parents, vous êtes invités à assister et participer au bain de votre enfant, ce qui permettra de nombreuses interactions.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter les sites internet suivants : 

Pour les professionnels : 

ALLAITEMENT DE L’ENFANT PREMATURE

La prématurité n’est pas une contre-indication à l’allaitement, bien au contraire. En effet, le lait maternel contient des éléments nutritifs importants, adaptés aux besoins de votre enfant. Votre lait est l’aliment le plus adapté aux besoins de votre nouveau-né, même prématuré. L’alimentation au lait maternel permet une meilleure tolérance digestive, une diminution des infections, une diminution des entérocolites (infection digestive) et un meilleur développement à long terme. Le lait maternel renforce l’immunité de votre enfant et sa capacité à se défendre contre les infections. L’allaitement a également des propriétés antidouleur et certains soins peuvent être réalisés en même temps pour diminuer la sensation de douleur du nouveau-né. 

Par ailleurs, il permet un rapprochement physique entre la mère et l’enfant et joue donc sur les liens d’attachement. Le peau à peau et l’initiation de la mise au sein vont provoquer des comportements de fouissement de la part du nouveau-né, c’est-à-dire qu’il va produire des mouvements à la recherche du sein maternel. C’est un réflexe, au même titre que la succion et la déglutition. 

Si vous souhaitez allaiter, vous devez stimuler votre lactation le plus rapidement possible après l’accouchement. Si vous ne pouvez pas donner le sein tout de suite à votre bébé mais que vous avez un projet d’allaitement, il est important de stimuler la lactation et par la suite de tirer votre lait afin d’entretenir cette dernière. La récolte de lait peut se faire manuellement avec la technique de l’extraction manuelle ou mécaniquement, grâce à un tire-lait. Le lait que vous allez recueillir est précieux pour votre bébé, il est très important et équivaut à un médicament pour lui. Si votre enfant ne peut pas prendre le sein, il sera alimenté par une sonde mais votre lait pourra lui être administré par cette voie. Vous devrez tirer votre lait régulièrement pour maintenir une production suffisante (au minimum 6 recueils par jour et au moins une fois dans la nuit). 

N’hésitez pas à demander conseil à l’équipe en service, elle est là pour vous accompagner et vous aider dans la mise en place de votre allaitement. Le papa est lui-aussi une personne à impliquer dans votre allaitement. 

A noter que seul l’hôpital de Cayenne dispose d’un lactarium. Ce dispositif vous permet de conserver et stocker le lait que vous avez recueilli à l’hôpital et de le donner à votre bébé en votre absence.  

*Si vous êtes HIV+ ou HTLV1+ l’allaitement maternel est contre-indiqué. Vous pouvez avoir accès au dispositif de fourniture gratuite de lait maternisé jusqu’au 1 an de l’enfant. Renseignez-vous sur le circuit mis en place au sein de l’établissement dans lequel vous vous trouvez. 

Pour aller plus loin :