Archive pour janvier 2021

Mini-série Femmes et VIH

Découvrez la série informative « VI(H)E au féminin », issue des travaux de la commission Femmes de la Coordination Régionale de Lutte contre le VIH (COREVIH) Ile-de-France Est, en partenariat avec les étudiant-es de l’école e-artsup.
A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le SIDA 2020, le COREVIH Ile-de-France Est s’engage aux côtés des femmes vivant avec le VIH pour lutter contre les discriminations et stigmatisations qu’elles vivent dans la sphère privée. En 5 épisodes de 45 secondes, cette série aborde avec clarté des thèmes comme le désir de maternité, la sérodifférence au sein du couple et la prévention diversifiée auprès des jeunes.

Obtention de la certification Qualiopi

Pour satisfaire à l’obligation de certification des organismes de formation qui bénéficient de financements publics ou mutualisés, le Réseau Périnat s’est soumis à un audit initial de contrôle réalisé par AFNOR.
Qualiopi atteste de la qualité du processus mis en oeuvre par les prestataires d’actions concourant au développement des compétences.

Le Réseau Périnat a été certifié conforme au Référentiel National Qualité au mois de décembre 2020, il dispose ainsi d’une certification ayant une durée de validité de 4 ans.

Grève des sages-femmes en Guyane

Le 26 Janvier 2021, les sages-femmes de Guyane se sont mobilisées afin d’alerter sur la situation de leur profession sur le territoire.
Les sages-femmes de Guyane souhaitaient  par cette action défendre leur statut de professionnel médicaux avec un niveau BAC+5, un droit de prescription, au même titre que les autres professions médicales.
Des sages-femmes du Centre Hospitalier de l’Ouest Guyanais (CHOG) se sont regroupées devant le pole femme-enfant afin de manifester.
Au niveau national aussi, la mobilisation a été suivie, une délégation a été reçue au cabinet du Ministre de la Santé pour aborder les points suivants:
– Augmentation des rémunérations tout secteur confondu
– Augmentation des effectifs en lien avec les décrets de périnatalité
– Création d’une filière médicale au sein du titre 4 de la fonction publique hospitalière
– Gestion de la carrière des sages-femmes titulaires de la FPH par le Conseil National de Gestion
– Création d’un temps FIR pour les sages-femmes ayant une activité de recherche
– Ouverture de véritables négociations avec la CNAM pour la création de l’entretien post natal et la valorisation financière de la permanence des soins.
– Création d’une sixième année d’études.
La Guyane reste un territoire en perpétuel besoin de professionnel sur la périnatalité, notamment de sages-femmes.

Surdosage en vitamine D: alerte de l’ANSM

Des cas de surdosage de vitamine D chez de jeunes enfants ont été récemment rapportés suite à la prise de compléments alimentaires enrichis en vitamine D. Dans ce contexte l’ANSM publie une information en concertation avec les sociétés savantes de pédiatrie, le collège national des sages-femmes, les centres antipoison, l’ANSES et la FFRSP, recommandant de recourir aux médicaments et non aux compléments alimentaires afin de prévenir le risque de surdosage.

Vitamine D chez l’enfant : recourir aux médicaments et non aux compléments alimentaires pour prévenir le risque de surdosage – ANSM : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (sante.fr)

Visioconférence sur le cancer du col utérin

Le réseau est heureux de vous inviter, à la première session de 2021,  des Vendredis du réseau, qui aura lieu:

                                                      Vendredi 29 janvier 2021 de 19 à 21 h 

                                                                          en visioconférence 

 

Pour cette première séance de formation continue à l’attention des professionnels du territoire, nous proposons 2h de conférence et d’échanges sur le cancer du col utérin

 

  – 1: Épidémiologie du cancer du col et place de la vaccination contre l’HPV ( Dr Alain KAMGA, Gynécologue-obstétricien CHC)

– 2: Cancer du col et test HPV-HR : Dépistage primaire et suivi post-conisation ( Dr Nadia THOMAS, Gynécologue obstétricien CHC-CHK)

– 3 : Test HPV – Terminologie BETHESDA: mise au point de l’anatomo-cyto-pathologiste (Dr Kinan DRAKALSIBAI, Chef de service d’anatomie et de cytologie pathologiques CHC)  

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Modification du parcours régional du dépistage auditif néonatal

2021 : Modification du parcours du dépistage auditif néonatal en Guyane

Pour rappel :

Tous les enfants nés sur le territoire doivent bénéficier d’un dépistage auditif à la naissance (Arrêté du 3 novembre 2014 : obligation nationale). Ce dépistage est soumis à l’accord des parents, et il est indolore pour l’enfant. Il doit être bilatéral et tracé sur le carnet de santé de l’enfant mais également sur son Guthrie.

Mise à jour du parcours :

Suite à la crise sanitaire subie en 2020, ce dépistage a été fortement impacté. Les ressources en professionnels spécialisés sur le territoire, notamment en médecin ORL, sont insuffisantes. Afin de limiter les retards de diagnostic de surdité chez les nourrissons, le parcours du dépistage auditif néonatal a été repensé afin de correspondre au possibilité régionale.

Depuis le 01/01/2021, seuls les enfants ne présentant aucune réponse au test auditif néonatal après deux essais sur les deux oreilles doivent être adressés chez l’ORL pour compléter le bilan.

Dans le cas où l’une des deux oreilles a été validée, la surveillance de l’audition doit être poursuivie au cours de la croissance de l’enfant, lors de visites régulières chez le pédiatre, le médecin généraliste ou à la PMI.

Elargissement de la vaccination contre le papillomavirus aux garçons

La Haute Autorité de Santé recommande d’élargir la vaccination HPV aux garçons par Gardasil 9. La vaccination des hommes, outre les protéger, permettrait une meilleure protection des filles et des femmes non vaccinées et réduirait la transmission des papillomavirus en population générale. La HAS engage donc les professionnels à proposer plus systématiquement la vaccination, la couverture vaccinale contre les HPV restant insuffisante en France (<30 %) au regard des objectifs fixés à 60% par le plan cancer 2014-2019. Chaque année, 1750 nouveaux cas de cancers HPV-induits apparaissent chez l’homme (4580 chez la femme)*

La HAS recommande :

  1.  L’élargissement de la vaccination anti-HPV par GARDASIL 9® (9HPV) pour tous les garçons de 11 à 14 ans révolus selon un schéma à 2 doses (M0, M6).
  2.  Un rattrapage possible pour tous les adolescents et jeunes adultes de 15 à 19 ans révolus selon un schéma à 3 doses (M0, M2, M6).
  3.  Le maintien d’une recommandation vaccinale spécifique par GARDASIL 9® (9HPV) pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes jusqu’à 26 ans révolus selon un schéma à 3 doses (M0, M2, M6).

Les vaccins ne sont pas interchangeables et toute vaccination initiée avec l’un d’eux doit être achevée avec le même vaccin. Le Haut Conseil de la santé publique recommande que toute nouvelle vaccination soit initiée avec le vaccin nonavalent Gardasil 9®.

Cette recommandation de vaccination est applicable au 1er janvier 2021.

Qui peut administrer le vaccin ?

  • un médecin ou une sage-femme,
  • un infirmier sur prescription d’un médecin ou d’une sage-femme,
  • dans un centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic (Cegidd), un centre de planification familiale et certains centres de vaccination publics.

Pour rappel, la vaccination renforce les mesures de prévention du cancer du col de l’utérus mais ne se substitue pas aux mesures de prévention (dépistage des lésions du col par frottis ou test HPV). Même vaccinées, les femmes doivent bénéficier du dépistage selon les recommandations en vigueur.

 

Publication du 6ème rapport sur la mortalité maternelle en France 2013-2015

Le rapport de l’Enquête nationale confidentielle sur les morts maternelles (ENCMM) 2013-2015 vient d’être publié par l’équipe EPOPé de l’Inserm.

L’enquête comptabilise tous les décès survenus au cours de la grossesse et jusqu’à un an après sa fin, quelles que soient les causes de décès.

Sur la période 2013-2015, 262 décès maternels ont été identifiés, ce qui représente 1 décès tous les 4 jours en France lié à la grossesse, l’accouchement ou leur suite. Le ratio de mortalité maternelle reste stable par rapport à la période précédente 2010-2012 et s’élève à 10,8 décès jusqu’à un an. Il faut noter que 58% de ces décès sont considérés comme évitables ou peut-être évitables, et que dans 66% des cas, les soins dispensés n’ont pas été optimaux.

Les maladies cardiovasculaires et les suicides apparaissent comme les deux premières causes de mortalité maternelle. « Un autre résultat important est la poursuite de la diminution de la mortalité par hémorragie obstétricale, divisée par deux en 15 ans, en particulier par baisse des hémorragies mortelles par atonie utérine ».

Des disparités territoriales persistent, ainsi les femmes résidant dans les DOM ont un risque de mortalité maternelle multiplié par 4 par rapport à celles résidant en métropole. Des disparités sociales existent de la même façon et les femmes migrantes est plus élevée que celle des femmes nées en France.

30 messages clés ont été élaborés à la suite de l’enquête pour mieux prévenir les morts maternelles en France.

Télécharger le rapport.

Vous retrouverez plus d’informations sur le site Epopé